Chapitre 5 : Le grand départ
Dès le lever du jour, Arthur, la petite araignée
quitte maman Marguerite et ses cousines.
Les chenilles du boisé escortent* Arthur
jusqu’au chemin de gravier.
Ce chemin conduit à la remise de Monsieur Haut-Bois.
Arthur entreprend son voyage vers la remise
en chantant comme sa copine
Henriette, l’alouette des chants.
Comme Henriette, Arthur s’imagine en plein vol.
Il siffle et gazouille comme un véritable chanteur.
Sur la route, Arthur, la petite araignée,
remarque de l’activité dans la nature qui l’enveloppe.
Les oiseaux cachent de la nourriture
dans les troncs d’arbres.
Les oies blanches prennent leur envol
qui les mènera vers de lointains pays.
Les lièvres courent dans tous les sens.
Les écureuils dissimulent* leurs noisettes.
Arthur laisse son imagination vagabonder*…
Et vlan ! Il emprunte un mauvais sentier.
Le retour sur le grand chemin l’épuise,
car son imagination a vagabondé pendant un long moment.
Il sent maintenant de la douleur dans ses huit petits pieds poilus.